Le quartier de gangnam, luxe, propreté, faste et démesure...
mardi 25 juillet 2017
25 juillet - pays de contrastes
Le quartier de gangnam, luxe, propreté, faste et démesure...
samedi 22 juillet 2017
23 juillet
Toujours difficile de faire une nuit normale...
Les enfants sont de plus en plus contents d'être ici et nous partageons des moments géniaux.
Quelques photos diverses et variées :
vendredi 21 juillet 2017
22 juillet 6h du mat
Je suis très contrôlée... une femme coréenne ne parlant pas la langue du pays est regardée avec beaucoup de suspicion. Dans les rues de Séoul cela se confirma plus tard.
mardi 18 juillet 2017
J-1
Les valises sont prêtes, les papiers et bagages à main aussi...
Une nuit encore et la journée de voyage va commencer... bientôt nous serons dans les airs en direction du pays du matin calme...
Un peu de fébrilité quand même, un brin de je ne sais quoi qui fait dérailler les zygomatiques en sourire irrépressible.
dimanche 9 juillet 2017
J-10
Je commence juste à réaliser que bientôt nous serons dans la fièvre des préparatifs, entre excitation, angoisses, joies explosives, tempêtes de questions en tout genre mêlant l'inutile au superflu.
Nous avons réservé la guest house dans laquelle nous serons les deux premières semaines dans le quartier de Hongdae, proche des universités, desservi allègrement par le métro et très central à Séoul.
Il s'agit d'un quartier jeune où il y a beaucoup d'animations, de boutiques, de vie de rue...
La plongée citadine à l'extrême dans tout ce qu'elle a de bruyant, lumineux, agité et qui va singulièrement trancher de notre quotidien campagnard.
Nous essaierons de voir s'il est possible de vivre et dormir dans un hôtel traditionnel, à la coréenne, en espérant que ce sera disponible.
Les préparatifs vont se poursuivre en s'accélèrant.
Tandis que ma fille commence à trépigner et tue le temps en regardant des mangas rêvant de super pouvoir... mon fils reste imperturbable, à se demander parfois si pour lui partir en Corée est finalement une destination guère plus excitante que de se rendre au village d'à côté qui aurait une quelconque singularité.
Mon compagnon semble se donner encore du temps pour apprécier ce voyage à sa juste valeur quand bien même parfois quelques brefs instants de conscience ou de lumineuse insouciance lui donne un sourire de gosse de 3 ans devant son dessert préféré.
Qu'ils sont savoureux ces jours de décomptes précédant un événement aussi prometteur... Je me presse de les déguster et profiter pleinement de ces moments qui sont à bien y penser pas nombreux dans une vie.
Mes congés commencent jeudi soir.
Vivement...
samedi 20 mai 2017
Il m'a semblé qu'aujourd'hui, je pouvais partager plus, de ce que je suis, de ce que je vis, de ce que je pense.
Non pas que cela puisse passionner autrui, lecteurs hasardeux, curieux, promeneurs numériques, désœuvrés de tout poil, invités, amis, famille ou tout autre... Je voudrai juste laisser ma part de témoignage sur une petite tranche de mon existence, noyée qu'elle puisse être dans le nombre, trace perdue du temps qui m'est donné, souffle léger portée dans le vent du monde, qui soit dit en passant semble virer à l'orage ces derniers temps.
Mais il y a aussi une histoire, un projet, un fil de vie qui se noue par mes enfants, mon compagnon de route...
D'aussi loin que je puisse me souvenir, je n'ai pas de rancœurs, de regrets, ni d'amertume ; je n'ai pas de douleurs non plus. Au pire de mes jours de mélancolie où mon humeur maussade me rend imbuvable pour mes proches, où je peux aller du caprice d'un enfant de 5 ans trop gâtée, aux plaintes d'une grand-mère acariâtre de 90 ans, quand bien même ces jours où me demander si je veux du lait dans mon café revient à dégoupiller une grenade à longue portée dans un espace confiné, je suis plutôt une nature heureuse et bienveillante.
Nous ne sommes pas égaux de naissance ; comme dit la chanson de Maxime Le Forestier :
"On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher"
Le déterminisme de naissance est pesant, les hasards de vie sont incontrôlables, les contextes de vie sont des freins ou des facilitateurs à l'accomplissement de qui on devient.
Mais je reste persuadée qu'on choisit un peu, tout au long de sa vie, qui on veut devenir, quels rêves on veut suivre, quel idéal on se donne comme objectif. En tout état de cause, je me considère arrivée à quelques détails près là où je souhaitais aller.
Alors qui suis-je aujourd'hui ?
Forte de ce principe, qui après tout en vaut un autre, j'ai fait des choix, en toute conscience de le faire, parfois par instinct, parfois par calcul, opportunité, envie, espoir,... Mais surtout en me posant cette question : "Est-ce que cela me coûte ?" Ma seule peur n'étant pas de perdre quelque chose, ni de donner de ma personne ou de mon temps, mais bien de devoir regretter un jour d'avoir manqué la chance de choisir. Quand bien même je choisis de ne pas choisir... Peur de n'avoir pas vu que j'aurai pu choisir consciemment d'être ou ne pas être dans la m..., dans telle ou telle situation difficile, ou de m'en être sortie sans peines ni tracas, oui, peur de n'avoir pas choisie seule ma destinée, et n'être finalement pas seule à blâmer ou féliciter.
Car il n'y a rien de plus douloureux, de plus difficile et destructeur que d'en vouloir à un tiers, de devoir son état à autrui, ou encore d'avoir à haïr, vivre avec sa colère, son échec...
J'ai aujourd'hui 45 ans, 2 ados adorables comme les ados sont en capacité de l'être, un compagnon, une maison, un chat, une télé, un boulot... Je vis en France depuis 1980 après mon adoption qui m'a fait quitter mon pays d'origine, la Corée du Sud, à l'âge de 8 ans.
Euh, oui, en fait ça tient que sur quelques lignes, qui je suis !...
Un projet, une expérience
Pour moi la vie est une expérience en soi. Ou plutôt une série d'expériences. Ratées parfois, aux résultats surprenants d'autres fois. Mais toute expérience a quelque chose de remarquable : c'est qu'il y a une réponse, un constat, un résultat, des leçons et des enrichissements.
C'est cette expérience que je vous propose, - là je m'adresse à vous, lecteur occasionnel, qui avez lu patiemment jusqu'à la fin ce premier article -, de suivre pas à pas un petit bout d'aventure, une expérience, mais surtout un projet :
Objectif Séoul en famille !