samedi 20 mai 2017

Pourquoi un blog ?

Il m'a semblé qu'aujourd'hui, je pouvais partager plus, de ce que je suis, de ce que je vis, de ce que je pense.

Non pas que cela puisse passionner autrui, lecteurs hasardeux, curieux, promeneurs numériques, désœuvrés de tout poil, invités, amis, famille ou tout autre... Je voudrai juste laisser ma part de témoignage sur une petite tranche de mon existence, noyée qu'elle puisse être dans le nombre, trace perdue du temps qui m'est donné, souffle léger portée dans le vent du monde, qui soit dit en passant semble virer à l'orage ces derniers temps.
Mais il y a aussi une histoire, un projet, un fil de vie qui se noue par mes enfants, mon compagnon de route...

D'aussi loin que je puisse me souvenir, je n'ai pas de rancœurs, de regrets, ni d'amertume ; je n'ai pas de douleurs non plus. Au pire de mes jours de mélancolie où mon humeur maussade me rend imbuvable pour mes proches, où je peux aller du caprice d'un enfant de 5 ans trop gâtée, aux plaintes d'une grand-mère acariâtre de 90 ans, quand bien même ces jours où me demander si je veux du lait dans mon café revient à dégoupiller une grenade à longue portée dans un espace confiné, je suis plutôt une nature heureuse et bienveillante.
Nous ne sommes pas égaux de naissance ; comme dit la chanson de Maxime Le Forestier :
"On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher"
Le déterminisme de naissance est pesant, les hasards de vie sont incontrôlables, les contextes de vie sont des freins ou des facilitateurs à l'accomplissement de qui on devient.
Mais je reste persuadée qu'on choisit un peu, tout au long de sa vie, qui on veut devenir, quels rêves on veut suivre, quel idéal on se donne comme objectif. En tout état de cause, je me considère arrivée à quelques détails près là où je souhaitais aller.

Alors qui suis-je aujourd'hui ?

Forte de ce principe, qui après tout en vaut un autre, j'ai fait des choix, en toute conscience de le faire, parfois par instinct, parfois par calcul, opportunité, envie, espoir,... Mais surtout en me posant cette question : "Est-ce que cela me coûte ?" Ma seule peur n'étant pas de perdre quelque chose, ni de donner de ma personne ou de mon temps, mais bien de devoir regretter un jour d'avoir manqué la chance de choisir. Quand bien même je choisis de ne pas choisir... Peur de n'avoir pas vu que j'aurai pu choisir consciemment d'être ou ne pas être dans la m..., dans telle ou telle situation difficile, ou de m'en être sortie sans peines ni tracas, oui, peur de n'avoir pas choisie seule ma destinée, et n'être finalement pas seule à blâmer ou féliciter.
Car il n'y a rien de plus douloureux, de plus difficile et destructeur que d'en vouloir à un tiers, de devoir son état à autrui, ou encore d'avoir à haïr, vivre avec sa colère, son échec...

J'ai aujourd'hui 45 ans, 2 ados adorables comme les ados sont en capacité de l'être, un compagnon, une maison, un chat, une télé, un boulot... Je vis en France depuis 1980 après mon adoption qui m'a fait quitter mon pays d'origine, la Corée du Sud, à l'âge de 8 ans.

Euh, oui, en fait ça tient que sur quelques lignes, qui je suis !...

Un projet, une expérience

Pour moi la vie est une expérience en soi. Ou plutôt une série d'expériences. Ratées parfois, aux résultats surprenants d'autres fois. Mais toute expérience a quelque chose de remarquable : c'est qu'il y a une réponse, un constat, un résultat, des leçons et des enrichissements.

C'est cette expérience que je vous propose, - là je m'adresse à vous, lecteur occasionnel, qui avez lu patiemment jusqu'à la fin ce premier article -, de suivre pas à pas un petit bout d'aventure, une expérience, mais surtout un projet :
Objectif Séoul en famille !